05 aprile 2008

Le piccole radio francesi contro il DMB. A ragione

Attacco duro ma secondo me giusto e circostanziato, alla scelta francese del T-DMB come unico standard di radio digitale. La presa di posizione, pochi giorni dopo il primo appello del CSA, il garante d'Oltralpe, ai potenziali "licenziatari", è del Syndicat National des Radio Libres, che in Francia riunisce circa 300 stazioni associative e comunitarie. La scelta di un unico standard rischia di creare una insopportabile situzione di dominio di pochi network pubblici e privati, sostiene l'SNRL. In pratica un tentativo di pulizia etnica. Le sperimentazioni del T-DMB hanno dato risultati poco incoraggianti, prosegue l'associazione mentre in Banda III e L si prospetta il futuro dominio del DAB+. Sotto i 30 MHz ci sarà il DRM e in FM il DRM+, che l'SNRL sposa incondizionatamente. In questo articolo di ComFMPro, leggo di una dichiarazione congiunta da parte dei presidenti del Forum WorldDAB e del Consorzio DRM per una iniziativa a favore dello sviluppo della produzione di ricevitori ibirdi DAB/DRM e AM/FM, il vero ostacolo sulla strada verso la radio digitale. Sembra che l'SNRL abbia presentato allo European Radiocommunication Office una procedura d'urgenza e chiede espressamente che il ministro Christine Albanel ritorni su decisioni che, sempre secondo il sindacato delle piccole radio francesi, è stata influenzata dal GRN, il Groupement pour la Radio Numérique.
E' un discorso sensatissimo. Il T-DMB è un ottimo sistema per la portable tv, ma se di radio digitale stiamo parlando, l'impegno di risorse è notevole e inserire nel contesto T-DMB le piccole stazioni indipendenti può essere alquanto macchinoso.

SNRL - Pour un remaniement du dispositif de la radio numérique
4/4/08

Le SNRL a violemment critiqué les récents choix technologiques pour la diffusion de la radio numérique en France. Il a dénoncé le lobbying du GRN qui "favorise quelques réseaux commerciaux". Le syndicat a par ailleurs saisi l'European Radiocommunication Office à Copenhague.

Quelques jours seulement après l'ouverture par le CSA d'un premier appel aux candidatures sur la radio numérique, le SNRL (Syndicat National des Radios Libres) monte au créneau et a violemment dénoncé les choix opérés par le gouvernement et le CSA sous la pression des grands opérateurs commerciaux et publics. Le syndicat, qui représente plus de 300 stations associatives, estime que "les acteurs sont maintenant au pied du mur". Il ajoute que la décision de Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la Communication, de ne retenir qu'une seule norme -le T-DMB -pour la diffusion de la radio numérique en France représente un "nantissement technologique" au profit des grands réseaux et stations privées. Selon le SNRL, ce choix comporte de nombreux risques. Le syndicat craint en effet "la monopolisation de la diffusion, la confiscation de la ressource par les réseaux commerciaux dès les prochains appels à candidatures, la fragilité des arbitrages du CSA, et la désaffection des auditeurs". Il estime que le choix du T-DMB va conduire à un isolement technologique de la France et "de conduire les opérateurs dans l'impasse économique".
Le SNRL préconise la multi-normalisation des bandes III et L et du contingentement de la bande passante allouée à chaque opérateur. Il rappelle que Quentin Howard, président du Forum WorldDMB et Peter Senger, président du Consortium DRM, ont conclu un accord pour la fabrication par les constructeurs de postes hybrides DABDRM, sur le modèle des actuels récepteurs FM-AM. "Il est urgent de donner un signal fort aux constructeurs de récepteurs permettant la réception multistandards et la réception analogique", estime le SNRL. Si de son côté la DDM (Direction du Développement des Médias) a apporté des garanties concernant le financement de la diffusion numérique des radios associatives, le SNRL estime que "l'arrêté ministériel ne garantit pas l'avenir de la radio". Le SNRL s'est dit satisfait du choix du DRM pour la numérisation de la ressource sous les 30 Mhz, et se prononce pour l'adoption du DRM+ pour la numérisation des fréquences supérieures à 30 Mhz. L'IUT a été saisie pour la normalisation du DRM+.
Par ailleurs, le SNRL s'est inquiété d'un "sérieux problème de en bande III où les radios indépendantes doivent impérativement avoir toute leur place". Il estime que le choix du T-DMB "sans contingentement de la ressource ni des données associées favorise l'hégémonie des quelques réseaux commerciaux sans valeur ajoutée culturelle". Il déplore le fait que "bizarrement, l'annonce de Christine Albanel a été organisée avec... le Groupement pour la Radio Numérique", qui"a bâti un lobbying astucieux sur un constat fallacieux selon lequel il "rassemble 97.1 % de l'audience média en France"". Le SNRL, qui qualifie l'attitude du GRN de "prise en otage des auditeurs", estime que ces derniers "ne peuvent être représentés par des opérateurs de radios tirelire plus prompts à faire le sac de la vieille que d'assumer des missions informatives essentielles". Qualifiant de "cartel" les stations nationales et régionales commerciales regroupées au sein du GRN, le SNRL estime que ces opérateurs ont "pour imposer une solution unique et anti-concurrentielle destinée à faire de la télévision associée sur les ressources de la radio". Curieusement, le GRN est resté silencieux depuis l'adoption du T-DMB par le gouvernement et l'ouverture de l'appel aux candidatures par le CSA. D'autre part, le SNRL souligne que les expérimentations actuelles menées en T-DMB ne donnent pas satisfaction et n'ont pas été expertisées ni par les pouvoirs publics, ni par le CSA. Il indique que les expérimentations menées conjointement avec le GRAM et DR "ont montré que le DAB + offre une meilleure optimisation de la ressource disponible et une meilleure qualité de réception indoor".
Selon le SNRL, "la confiscation de la ressource par la norme en bande III et L met le CSA en position difficile d'arbitrage, basé sur une modélisation essentiellement financière au lieu des critères de diversité et de pluralisme". Le syndicat estime que "les calculs du GRN sont contre-productifs pour la radio numérique". Aujourd'hui, le groupe Radio France, qui avait soutenu le GRN et le choix du T-DMB, est désormais "circonspect et divisé", ajoute le SNRL. L'ouverture d'un premier appel aux candidatures est-il "une farce nécessaire ?", s'interroge SNRL, soulignant que "la maîtrise de la diffusion par les opérateurs indépendants est un enjeu mondial". Avec l'assistance du WorldDMB et du Consortium DRM, le SNRL a saisi en procédure d'urgence l'European Radiocommunication Office (ERO) à Copenhague (Danemark). Il demande également la réouverture du groupe de travail sur la radio numérique au CSA et l'organisation d'un séminaire sous l'égide du Ministère de la Culture et de la Communication, afin "d'établir les convergences en faveur d'un arrêté complémentaire".

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