05 febbraio 2009

Littoral AM analizza il DRM e annuncia nuove emissioni

Littoral AM, l'emittente bretone che aveva condotto un test di onde medie digitali col sistema DRM ha pubblicato un report dettagliato con i risultati della sua campagna di misure, effettuata tra il 21 febbraio e il 30 giugno scorso. La sperimentazione, a suo tempo autorizzata dal regolatore CSA, si inserisce, secondo Littoral, nel contesto dell'attivazione della radio digitale T-DMB in Francia e serve a esplorare l'alternativa delle onde medie digitali a vantaggio delle emittenti più piccole e rurali. Tutto molto bello, ma il DRM continua a essere, per il momento, un sistema ottimo per chi trasmette (e per chi vende trasmettitori per bande di frequenza su cui nessuno investe più una lira) e virtualmente impossibile da utilizzare per chi ascolta. Abbandonare le onde medie può non essere una mossa giustificata, ma fare leva sulle modulazioni digitali per rilanciarle mi sembra solo aggiungere uno strato di difficoltà in più. In ogni caso Littoral non molla e contestualmente alla pubblicazione del report annuncia un accordo con un'altra emittente, Radio Bonheur, per attivare quanto prima un nuovo impianto AM digitale. Ecco i comunicati pubblicati su Agence Bretagne Presse.

Littoral AM a remis au CSA son rapport sur l'expérimentation de radio numérique en DRM ondes moyennes en Bretagne

Porte parole: Nathalie Villalon
Publié le 1/02/09

SAINT-BRIEUC/SANT BRIEG — Littoral Média, la société éditrice de Littoral AM et exploitante du C2RM (Centre Régional de Radiodiffusion du Mené), vient de remettre au CSA son rapport sur l'expérimentation de radio numérique en DRM qu'elle a conduite entre le 21 février et le 30 juin dernier en Bretagne. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait alors autorisé Littoral Média à diffuser une série d'émissions test de radio numérique en AM selon la norme DRM depuis son site émetteur implanté à Saint-Gouéno au sud des Côtes d'Armor, afin de réaliser une campagne de mesures de réception.
Les mesures accomplies sur le terrain avaient pour objectif de jauger la qualité de réception du signal DRM dans les zones rurales, suburbaines et urbaines, tant en configuration mobile qu'en fixe (indoor), ainsi que de déterminer avec précision la zone de couverture de l'émetteur de Littoral Média. Divers paramètres ont également pu être étudiés lors de cette campagne de mesures ; comme l'interaction entre l'émetteur de Saint-Gouéno, et celui de Langenberg (Allemagne), qui partage la même fréquence, ou encore les comparatifs de niveaux de champ et d'interférences selon les zones ou les configurations de réception.
Pour conduire cette expérimentation et réaliser les mesures in vivo, le personnel technique de Littoral Média a effectué des séries de parcours à bord d'un véhicule équipé d'un banc de mesure couplé à un système de réception embarqué. L'étude a porté sur les principaux axes routiers bretons, mais aussi sur des axes secondaires. Des relevés ont également été réalisés dans 14 villes, afin de déterminer les valeurs de champ, les conditions de réception et de décodage du signal DRM dans des environnements fortement urbanisés. Lors de cette campagne, ce sont 3.573 kilomètres d'itinéraires, ainsi qu'un total de 486 points fixes, soit 276 points dans les zones rurales et 210 points dans les zones urbaines et suburbaines, qui ont été mesurés à travers la Bretagne.
En un peu moins de 100 pages, le rapport qui vient d'être remis au CSA par Littoral Média apporte un nouvel éclairage sur la diffusion en DRM dans des conditions réelles d'exploitation d'un émetteur, pour une couverture régionale. Les résultats de cette étude s'avèrent très prometteurs en matière de diffusion avec la norme DRM et plaident largement pour son utilisation dans le cadre du déploiement de la radio numérique. Au moment où la radio numérique s'apprête à devenir réalité en France, ce document pose également clairement la question du choix de la norme DRM afin de permettre l'accès des auditeurs des zones rurales à la radio numérique dans des délais raisonnables.
Une synthèse du rapport est rendue publique, et disponible au téléchargement sur les sites de DR France et de Littoral AM.

L'expérimentation:

Cette expérimentation a été réalisée en coopération avec l'association DR France, dans le cadre des expérimentations de radio numérique conduites par l'association et ses membres. Dans le cadre d'un partenariat technique et industriel, la société Transradio AG à Berlin, a fourni les équipements de diffusion. La réalisation du circuit d'accord de l'antenne et de la cabine d'adaptation a été confiée à la société APIC. Le traitement de son a été mis à disposition par la société IDT. Littoral Média a assuré le financement de la diffusion et de l'ensemble de cette campagne de tests et mis à disposition la logistique technique et le personnel pour son bon déroulement.

***

Littoral Média et Radio Bonheur signent un accord pour diffuser en DRM

Porte parole: Nathalie Villalon
Publié le 4/02/09

SAINT-BRIEUC/SANT BRIEG — Radio Bonheur, la première radio des Côtes d'Armor et Littoral Média, la société bretonne exploitante du C2RM (Centre régional de radiodiffusion du Mené), viennent de signer un protocole d'accord pour diffuser en DRM.
Ce partenariat entre la radio costarmoricaine et le diffuseur régional constitue une avancée considérable dans le déploiement de la radio numérique en DRM et marque plus largement le point de départ de la RNT pour tous en Bretagne.
Littoral Média et Radio Bonheur se positionnent en acteurs majeurs, en proposant un accès immédiat à la radio numérique terrestre aux auditeurs bretons grâce à la technologie DRM. L'emploi du DRM dans le cadre d'une diffusion en ondes moyennes permet une couverture homogène du territoire et en particulier des zones rurales.
Le constat est simple pour Radio Bonheur tout comme pour Littoral Média : la norme T-DMB retenue pour la diffusion de la radio numérique en France ne permet pas la couverture des zones rurales. En effet, l'appel à candidatures pour la radio numérique lancé le 28 mars 2008 a vu le Conseil supérieur de l'audiovisuel opter pour le choix de la norme T-DMB. Ce choix est contestable dans la mesure où cette norme a été développée pour la télévision et non pas pour la radio. Il faut également noter que le T-DMB utilise la gamme de fréquences comprise entre 174 et 230 MHz (Bande 3).
Par rapport à bande FM (88 à 108 MHz), la longueur d'onde de la bande 3, malgré des puissances de 5 à 10 kW, ne devrait permettre de couvrir correctement que des zones d'environ 15 km de rayon, soit deux à quatre fois moins que la portée des émetteurs analogiques FM actuels.
L'utilisation de la bande 3 sera donc essentiellement cantonnée aux villes, sauf à utiliser un maillage conséquent et hors de prix pour les radios souhaitant être diffusées en zone rurale.
L'exclusivité de ce choix représente un fort risque d'exclure de la radio numérique les radios non urbaines. Ainsi, en Bretagne, en un premier temps seules les villes de Rennes et Brest vont bénéficier de la radio numérique pour la première phase de déploiement du T-DMB. Les auditeurs des autres grandes villes (plus de 50 000 habitants) devront sans doute encore attendre 3 à 4 ans pour profiter de la radio numérique. Quant à ceux qui résident à plus de 15 km d'une grande ville, ils n'auront aucune possibilité de recevoir la radio numérique.
Le choix du CSA aurait pu porter sur une solution plus raisonnable et moins restrictive pour le lancement de la radio numérique à grande échelle. Cette option consistait dans l'utilisation conjointe de la norme actuellement retenue (le T-DMB en bande 3), et d'une seconde norme éprouvée, déjà adoptée par plusieurs pays européens et inscrite dans le décret de loi sur les normes de radio numérique pour la France : le DRM. Cette norme numérique, utilisée, par exemple, dans la bande des ondes moyennes (MW) (522 – 1620 KHz), permet une couverture importante pouvant aller jusqu'à 200 km autour de l'émetteur en fonction de sa puissance. Le DRM couvre parfaitement les zones rurales, comme ont pu le démontrer les expérimentations de diffusions numériques réalisées de février à juin 2008 par Littoral Média depuis l'émetteur de Saint-Gouéno.

S'unir pour lancer le DRM et permettre l'accès de la radio numérique aux auditeurs des zones rurales

Depuis 2003, Radio Bonheur qui enregistre des succès d'audience croissants, souhaite devenir une radio régionale et étendre sa zone de couverture à l'ensemble de la Bretagne. Radio Bonheur, qui n'a pas obtenu de fréquences hors du département des Côtes d'Armor, se tourne aujourd'hui vers la diffusion numérique en ondes moyennes selon la norme DRM. Pour diffuser ses programmes en DRM, Radio Bonheur souhaite utiliser le centre émetteur de Saint-Gouéno. Le site de diffusion de Littoral Média, permettrait de diffuser conjointement les deux radios bretonnes aux prétentions régionales : Littoral AM et Radio Bonheur. La force financière (1M€ de CA) et l'audience de Radio Bonheur combinées à l'expertise technique de Littoral Média et à l'utilisation des infrastructures du C2RM vont au-delà d'un simple projet commun et marquent la volonté des deux partenaires de s'engager dans la voie de l'exploitation commerciale du DRM.
Le protocole d'accord signé hier entre Radio Bonheur et Littoral Média prévoit la réalisation d'investissements considérables en équipements de diffusion afin de garantir un démarrage des émissions en DRM dans des délais relativement courts. Radio Bonheur s'est également engagée à promouvoir et commercialiser directement auprès de ses auditeurs des milliers de récepteurs DRM. À travers cette démarche volontariste, Radio Bonheur et Littoral Média adressent un signal fort en direction du CSA dans le cadre du lancement de la radio numérique.Dans le souci de garantir l'accès de tous à la RNT, les deux opérateurs bretons demandent clairement au Conseil supérieur de l'audiovisuel de procéder, sans attendre, à l'ouverture d'un appel aux candidatures pour la norme DRM.

À propos de Radio Bonheur

Radio Bonheur est une radio indépendante et atypique émettant dans les Côtes d'Armor avec ses trois émetteurs FM. Radio Bonheur est la seule radio à ne diffuser que des chansons françaises et de l'accordéon… dans la bonne humeur ! Radio Bonheur est une radio populaire : Avec 82 000 auditeurs quotidiens, Radio Bonheur est la première radio des Côtes-d'Armor en part d'audience avec 16,6 %, devant France Inter (14,6 %) RTL (12,7 %) Europe 1 (8,5 %) France Bleu (5,1 %) NRJ (4,1 %) et toutes les autres radios des Côtes-d'Armor.

À propos de Littoral Média et du C2RM

Littoral Média est la société qui développe Littoral AM, le projet de radio régionale qui souhaite être diffusée en AM numérique DRM depuis la Bretagne. Ce projet a vu le jour en 2000, à l'initiative de Stéphane HAMON, Frédéric GUYON et Cyril FEILLET. La société Littoral Média a été créée le 8 juin 2006 dans la continuité de l'association qui portait le même nom. Littoral Média a investi près de 200 000 €uros dans la construction du centre émetteur de St-Gouéno, devenu depuis le 30 janvier 2009, C2RM (Centre Régional de Radiodiffusion du Mené). Au travers du C2RM, Littoral Média poursuit son objectif de développement et d'investissements dans les nouvelles technologies de diffusion numérique.

Nessun commento: