14 marzo 2012

Clamorosa accelerazione della radio digitale in Francia, possibile anche una data di switchoff dell'FM


Nel settembre scorso a Torino, in occasione del Prix Italia, il rappresentante ministeriale francese che aveva partecipato al dibattito sulla radio digitale, aveva fatto capire in modo esplicito che la Francia aveva messo una pietra probabilmente tombale sulla radio digitale. Nelle ultime settimane il clima è parso improvvisamente cambiato, anche per il ruolo assunto da Rachid Arhab, il consigliere del CSA, la commissione audiovisuale che regolamenta il mercato francese, titolare del dossier sulla digitalizzazione della radio. Con lui, giornalista algerino naturalizzato francese solo 20 anni fa, la situazione ha subito una accelerazione improvvisa, verso una direzione del tutto opposta. Ieri il quotidiano economico Les Echos ha scritto che il CSA di Arhab e del presidente Michel Boyon, evidentemente anche lui favorevole, è seriamente intenzionata a lanciare ufficialmente la radio numerica in Francia entro il 2012, superando quelle che sono state le forti resistenze da parte non delle piccole emittenti bensì dei maggiori network commerciali, come Europe 1, RTL o la stessa NRJ, preoccupati dei costi del digitale T-DMB. Per una questione regolamentale la prossima mossa - che dovrebbe riguardare la pubblicazione dei bandi di partecipazione ai futuri consorzi in 20 agglomerati metropolitani - partirà dalla norma T-DMB, ma il regolatore auspica espressamente il passaggio al DAB+, parlando di realizzare un network con 5 o 6 multiplex per ciascuna grande città e 12 o 13 emittenti per ciascun multiplex. A sorprendere è la fretta che sembra connotare la decisione, fretta forse legata al fatto che sia Arhab che il suo presidente in CSA tra un mese arriveranno a fine mandato.
Stupefacente la chiusa dell'articolo di Gregoire Poussielgue sull'Echos: in un virgolettato l'autore attribuisce ad Arhab l'esertozione a cominciare a pensare a una data di spegnimento della radio analogica in FM: "quando saremo arrivati al 40% di copertura nazionale, dovremo fissare una data di switchoff, come è stato fatto con la televisione analogica terrestre. Comincia a profilarsi l'ipotesi, non del tutto irrealistica, di una Europa nordico-occidentale disposta ad abbandonare completamente l'FM negli anni intorno al 2020.

Radio numérique terrestre : le CSA passe en force

Bloquées depuis trois ans, les stations détenant une fréquence à Paris, Marseille et Nice vont finalement être autorisées à émettre dès cette année. Un appel à candidatures va être lancé pour les 20 plus grandes agglomérations françaises.

13/03 Gregoire Poussielgue

Plus personne ou presque n'y croyait. Bloquée depuis de longues années, la radio numérique terrestre (RNT) va pourtant bel et bien voir le jour cette année. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a un plan en deux parties. Primo, il va signer les conventions des stations qui avaient obtenu une fréquence au printemps 2009 pour les villes de Paris (une cinquantaine de stations), Marseille (une quarantaine) et Nice (idem). Une étape qui leur permettra de commencer à émettre dès cette année. Ce lancement à grande échelle est soutenu par Radio France, le Sirti, qui regroupe les radios commerciales indépendantes, et les radios associatives, malgré l'opposition des historiques (RTL, Europe1, NRJ et NextradioTV). La décision officielle sera prise fin mars. Entre-temps, plusieurs projets ont disparu, comme Europe1 Sport, ou encore LCI Radio, ce qui obligera le CSA à effectuer des ajustements. Mais la décision de lancer enfin la RNT au plan industriel, alors que les expérimentations se multiplient un peu partout en France, est un vrai signal. Les contestations se faisaient de plus en plus fortes contre la non-attribution de ces conventions. Le Sirti a même déposé un recours en référé devant le Conseil d'Etat, qui sera examiné vendredi.
Secundo, le CSA entend lancer, cette année si possible, un appel à candidatures pour étendre la RNT aux vingt principales agglomérations françaises. « Nous visons un taux de couverture de la population légèrement supérieur à 50 % », estime Rachid Arhab, membre du CSA. Déjà titulaires d'une fréquence à Paris, Marseille et Nice, les radios nationales seront mises au pied du mur : si elles veulent prendre le train de la RNT et être diffusées en numérique partout en France, il leur faudra participer. Pour l'instant, il est prévu que cet appel à candidatures soit lancé avec la norme T-DMB, qui est celle de la RNT. Mais le gendarme de l'audiovisuel espère que la nouvelle norme DAB + soit adoptée d'ici là. « L'idée du DAB + vient d'une réflexion économique car cette norme permet de diminuer considérablement les coûts de diffusion », poursuit Rachid Arhab. Cette nouvelle norme permet aussi de couper l'herbe sous le pied des radios historiques, qui se plaignent de coûts de diffusion trop importants pour la RNT, en plus de leurs coûts en FM. Pour l'instant, le ministère de la Culture et de la Communication bloque le dossier : la consultation publique pour l'adoption du DAB + n'a pas été lancée, pas plus que le dossier n'a été transmis à la Commission européenne.
A moins d'un an de la fin de leur mandat, Michel Boyon, le président du CSA, et Rachid Arhab, le conseiller en charge du dossier, veulent donner à la RNT une impulsion qu'ils espèrent irréversible. Concrètement, avec 12 à 13 radios par multiplex et 6 multiplex par ville, il sera possible d'augmenter considérablement l'offre en radios pour certains territoires qui sont désertés par la bande FM. Etape ultime, la fixation d'une date pour l'arrêt de la diffusion en FM. « Quand on sera à 40 % de couverture nationale, il faudra fixer une date comme cela a été fait pour la TNT », ajoute Rachid Arhab. On n'en est pas encore là.

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