04 giugno 2013

Guinea: elezioni il 30 giugno. Ma il governo chiude Planéte FM

Mentre in Turchia le proteste che partono dagli alberi per rivolgersi alla questione del laicismo contro islamismo, il nostro inquieto mondo non riesce a trovare pace neppure in Guinea ex francese, dove aumentano le tensioni nel periodo che il 30 giugno porterà alle elezioni che dovrebbero sancire l'avvio di una transizione democratica dopo il golpe militare di cinque anni fa. Le autorità governative hanno imposto il bavaglio a Planète FM, una delle emittenti private più seguite, che non potrà trasmettere per un mese a causa di presunti incitamenti alla rivolta. L'emittente è di proprietà di Abdoulaye Sylla, uno dei portavoce dell'opposizione. 
Davanti a questa decisione, scrive la Reuters, si stanno muovendo anche le altre stazioni indipendenti. La federazione Urtelgui, che riunisce una ventina di radio FM, ha proclamato una giornata di sciopero mediatico per giovedì 6 e ha fatto un appello per la diffusione di un programma a frequenze unificate:


Réunis en assemblée générale extraordinaire samedi 1er juin 2013 à la Maison de la presse, les membres de l'Union des radiodiffusions et télévisions libres de Guinée expriment leur indignation et condamnent vigoureusement la fermeture de la radio « Planète FM », les menaces, les agressions répétées à l'encontre des journalistes, des installations de radios et télévisions privées.
 
En dépit des multiples déclarations antérieures de l'Union restées sans suite, l'assemblée de l'urtelgui exige la levée immédiate de la suspension de « Planète FM » et du journaliste Mandian sidibé.
Par ailleurs l'Union décide : 
1-de la diffusion d'une émission spéciale sur le réseau synchronisé des radios et télévisions membres de l'Union le lundi 3 juin 2013 consacrée aux violations répétées de la liberté de la presse, aux menaces, violences exercées sur les journalistes et la destruction d'une partie de leurs installations. Et ce dans l'exercice de leur profession 
2-de la diffusion d'un spot mettant en exergue la situation des radios et télévisions privées en danger.
3-de l'observation d'une journée sans radios et télévisions privées sur toute l'étendue du territoire national le jeudi 6 juin 2013.
L'Union des radios et télévisions libres de Guinée saisit cette occasion pour attirer l'attention des usagers de la communication, des partenaires nationaux et internationaux et des autorités sur la nécessité de préserver la liberté de la presse.
 
L'union se réserve le droit d'entreprendre toutes actions appropriées si les mesures de fermeture et d'interdiction n'étaient pas levées.
 
Fait à Conakry le 1er juin 2013 


Non tutti sembrerebbero però essere disposti a raccogliere l'invito. Il sito Media Guinée racconta per esempio che Morlaye Kabassan Keita, il patron di Soleil FM, una delle prime stazioni private aperte nel Paese, pur condannando l'episodio di Planète FM non ha accolto la proposta di Urtelgui sulla trasmissione unica a causa del mancato sostegno di quest'ultima in occasione di un analogo episodio di censura e saccheggio capitato all'emittente Sabari FM. Con Soleil, anche emittenti come Cherie FM non aderiscono alla protesta.

2013/6/3  - A l’appel de l’URTELGUI de diffuser lundi une émission spéciale sur le réseau synchronisé des radios partenaires, certaines stations n’ont pas suivi. Au lendemain de la décision du CNC fermant la radio planète fm et retirant le micro à son journaliste Mandjan Sidibé pour un mois.
Donc ce lundi, des voix dissonantes se font entendre du côté d’autres patrons de radios privées. C’est le cas de la radio Soleil fm, l’une des premières radios privées de Conakry, dont le patron Morlaye Kabassan Keita dit ne pas suivre la décision de la corporation tout en condamnant avec énergie l’acte récriminatoire à l’encontre de Mandian Sidibé. Kabassan parlera de deux poids deux mesures de l’URTELGUI suite la récente mésaventure de Sabari fm. 
Côté Sabari, l'argument est simple. Kerfala Sanou Cissé et tout son personnel ont été forcés au chômage technique durant six mois des suites de saccage de leur radio sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Coza, lors des toutes premières périodes manifestations de l’opposition radicale sans que cela ne suscite la moindre solidarité de la corporation dirigée par Boubacar Yacine Diallo.La radio Sabari a déménagé depuis lors ailleurs.
Outre Sabari fm et soleil fm, familia fm et  Chérie fm (non membre de l’Urtelgui), n’ont pas suivi…

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